La forme olympique
450 000 préservatifs sont mis à la disposition des sportifs aux Jeux de Rio. Ça fait une moyenne de 43 préservatifs par athlète. Comme, en général, on est deux lors d’une relation sexuelle, les champions peuvent faire l’amour sans risque 86 fois durant les 15 jours des Jeux. La forme olympique, c’est sans doute ça. Rappelons que des préservatifs furent distribués aux sportifs aux Jeux Olympiques pour la première fois à Séoul, en 1988: on en comptait 8500. Visiblement, l’amélioration des performances se fait dans tous les domaines…
De belles histoires d’amour…
Le village olympique n’a pas toujours été mixte. Ainsi, à Londres en 1948, Emil Zatopek dut faire le mur pour aller se faire consoler par sa femme, Dana Zatopkova, après sa défaite dans le 5000 mètres. Dana était néanmoins fière de la médaille d’argent de son mari… mais la laissa tomber dans la piscine. Emil la récupéra, mais fut surpris par un cerbère et prit ses jambes à son cou (bien sûr, le cerbère n’avait aucune chance de rattraper celui qu’on surnommait la «Locomotive tchèque»). En 1956, à Melbourne, l’athlète américain Harold Connolly fit aussi le mur pour rejoindre la discobole tchécoslovaque Olga Fikotova: cette idylle qui se terminera par un mariage constituait un joli rapprochement Est-Ouest en cette époque de guerre froide. En 2004, à Athènes, l’Américain Matt Emmons, largement en tête de la compétition de tir à la carabine à 50 mètres 3 positions, se trompa de cible pour son dernier tir, marqua donc 0 point, et vit sa médaille s’envoler: émue, la Tchèque Katerina Kurkova, vint le consoler… et ce fut le début d’une histoire d’amour qui se conclut par un mariage en 2007.
©Pierre LAGRUE
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