Cycliste allemand
Le destin de Jan Ullrich est étroitement lié aux années les plus sombres d’un cyclisme marqué par le dopage : en 2013, il finira par avouer qu’il se dopait durant sa carrière. On peut néanmoins rappeler qu’il remporta le Tour de France en 1997, le Tour d’Espagne en 1999, qu’il fut champion du monde du contre-la-montre en 1999 et en 2001, et qu’il se classa deuxième du Tour de France à cinq reprises, dont trois fois derrière Lance Armstrong, qui sera disqualifié pour dopage sans que l’U.C.I. reclasse Jan Ullrich à la première place.
Mais si Jan Ullrich mérite ici mention, c’est parce qu’il fut champion olympique. En effet, aux Jeux de Sydney en 2000, il remporta la course sur route, devant le Kazakh Alexandre Vinokourov. Né à Rostock, il fut « élevé » dans le système de la R.D.A., qui valorisait les médailles olympiques. Aussi Jan Ullrich déclara que son succès olympique avait pour lui beaucoup plus de valeur qu’une victoire dans le Tour de France. À Sydney, il obtint également la médaille d’argent, derrière le Russe Viatcheslav Ekimov.