Disqualifié pour l’exemple…
À l’approche des Jeux Olympiques d’hiver de Sapporo, en 1972, Avery Brundage, président du Comité international olympique (C.I.O.), déclara qu’il considérait que certains skieurs étaient de véritables professionnels, directement sponsorisés par les marques de skis, et les menaça de sanctions. L’Autrichien Karl Schranz, grand favori de ces épreuves alpines, osa répliquer: «Si M. Brundage avait été pauvre comme je l’ai été, je me demande s’il n’aurait pas une autre attitude. Si nous suivions jusqu’au bout ses recommandations, les Jeux seraient réservés aux très riches.» La sanction tomba: Karl Schranz fut disqualifié et ne fut pas autorisé à participer aux compétitions olympiques de Sapporo. Un parfait bouc émissaire…
©Pierre LAGRUE
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.