Un « putsch » féminin
Les femmes ne furent pas autorisées à participer à des compétitions olympiques d’athlétisme avant les Jeux d’Amsterdam, en 1928. Et cette participation fut obtenue de haute lutte, notamment grâce à l’action d’Alice Milliat, une institutrice nantaise. Ainsi, en 1922, elle organisa des «championnats olympiques féminins» au stade Pershing, dans le bois de Vincennes, à Paris. J. Sigfrid Edström, le futur président du Comité international olympique (C.I.O.), alors président de la Fédération internationale d’athlétisme, s’indigna de ce «putsch» féminin. Alice Milliat refusa de renoncer aux championnats féminins, mais accepta de supprimer le qualificatif olympique». Ces compétitions, qui se tiendront encore trois fois (1926, 1930, 1934), seront baptisées «Jeux mondiaux féminins».
©Pierre LAGRUE
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