Comme les cinq doigts de la main
L’olympisme veut véhiculer des valeurs de paix. Ce fut encore plus vrai en 1972, car les organisateurs des Jeux Olympiques de Munich voulaient faire oublier les sinistres Jeux de Berlin de 1936, et adresser un message de fraternité au monde, et ce dès la cérémonie d’ouverture. Traditionnellement, un sportif emblématique du pays est choisi comme dernier relayeur de la flamme olympique. Mais à Munich, les organisateurs innovèrent. Ce n’est pas un sportif qui pénétra dans le stade, mais cinq, chacun représentant un continent: l’Allemand Günter Zahn, l’Australien Derek Clayton, le Japonais Kenji Kimihara, l’Américain Jim Ryun et le Kenyan Kipchoge Keino.
©Pierre LAGRUE