Peintre néerlandais
Isaäc Israels fut un des membres éminents de l’École de La Haye, un courant artistique impressionniste qui s’inscrivit, à la fin du XIXe siècle, dans la suite de l’École de Barbizon. Mais pourquoi l’évoquer quand on parle de l’olympisme? Tout simplement parce qu’Isaäc Israels fut champion olympique, mais un champion olympique inattendu. En effet, il remporta la médaille d’or (catégorie «peinture»), dans le cadre des «concours d’art et littérature» aux Jeux d’Amsterdam en 1928, pour Le Cavalier rouge. Il devançait cette année-là la Britannique Laura Knight (Boxeurs) et l’Allemand Walther Klemm (Patinage). Il demeure un des rares artistes de talent couronnés lors de ces concours chers à Pierre de Coubertin.
©Pierre LAGRUE