Poétesse finlandaise
Aale Tynni mérite mention au titre de l’olympisme inattendu, car elle fut, en 1948, la dernière championne olympique dans une discipline bien particulière: la poésie. En effet, en 1912, aux Jeux de Stockholm, une idée chère à Pierre de Coubertin avait été mise en œuvre: l’organisation de «concours d’art et littérature». Ceux-ci eurent leur place aux Jeux jusqu’en 1948, à Londres. Cette année-là, Aale Tynni obtint la médaille d’or pour Hellaan laakeri (La Gloire de la Grèce). En 1949, le Comité international olympique (C.I.O.) décida de supprimer les «concours d’art et littérature» du programme des Jeux. Aale Tynni n’eut donc pas de successeur au palmarès. Aale Tynni s’est également fait connaître pour son activité de traductrice et d’éditrice, plus spécialement en ce qui concerne le Moyen Âge.
©Pierre LAGRUE