Musicien italien
Gabriele Bianchi mérite mention au titre de l’olympisme inattendu, car il obtint, en 1948 aux Jeux de Londres, une médaille de bronze, non pas dans le domaine du sport, mais dans le cadre des «concours d’art et littérature» chers à Pierre de Coubertin, dans la catégorie «musique vocale», une sous-catégorie de la catégorie «musique», pour Inno Olimpionico (Hymne olympique). Cette année-là, dans la catégorie «musique instrumentale», le jury n’accorda ni médaille d’or ni médaille d’argent. En 1929, Gabriele Bianchi avait présenté son Concerto pour orchestre à la biennale de Venise. Il sera, après la Seconde Guerre mondiale, directeur du Conservatoire de Trieste puis du Conservatoire de Venise.
Ces Jeux de 1948 marquèrent la dernière édition de ces «concours d’art et littérature», créés en 1912, car, en 1949, le Comité international olympique (C.I.O.) décida de les supprimer.
©Pierre LAGRUE