Artiste néerlandais
Gerhard Westermann mérite mention au titre de l’olympisme inattendu, car il obtint, en 1932 aux Jeux de Los Angeles, une médaille de bronze, dans le cadre des «concours d’art et littérature» chers à Pierre de Coubertin, dans la catégorie «aquarelles et dessins», une sous-catégorie de la catégorie «peinture», pour Le Cavalier. Cette année-là, dans la catégorie «aquarelles et dessins», la médaille d’or revint à l’Américain Lea Blair, pour Rodéo, et la médaille d’argent à un autre Américain, Percy Crosby, pour Jackknife. Professeur à la Reichsakademie d’Amsterdam de 1918 à 1948, Gerhard Westermann s’illustra surtout par ses peintures de paysages et, bien sûr, de chevaux. Il a également écrit quelques ouvrages sur les rapports entre l’art et le sport. On peut aussi noter que Gerhard Westermann signa certaines de ses œuvres sous le pseudonyme de Johs Labasky.
©Pierre LAGRUE