Écrivain et journaliste italien
Giani Stuparich mérite mention au titre de l’olympisme inattendu, car il fut, en 1948, le dernier champion olympique dans une discipline bien particulière: la «littérature épique» (une sous-catégorie de la catégorie «littérature»). En effet, en 1912, aux Jeux de Stockholm, une idée chère à Pierre de Coubertin avait été mise en œuvre: l’organisation de «concours d’art et littérature». Ceux-ci eurent leur place aux Jeux jusqu’en 1948, à Londres. Cette année-là, Giani Stuparich obtint la médaille d’or pour La Grotta (La Grotte). Décoré de de la médaille d’or de la valeur militaire durant la Première Guerre mondiale, Giani Stuparich s’opposa au fascisme, s’engagea dans la Résistance et, dénoncé, fut interné en 1944. Après la Seconde Guerre mondiale, Giani Stuparich exerça comme journaliste à La Stampa et à Il Tempo.
En 1949, le Comité international olympique (C.I.O.) avait décidé de supprimer les «concours d’art et littérature» du programme des Jeux. Giani Stuparich n’eut donc pas de successeur au palmarès.
©Pierre LAGRUE