De jurer à promettre…
Lors de chaque cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, un sportif du pays hôte est chargé de prononcer le serment olympique, dit «serment des athlètes». Cette tradition fut inaugurée en 1920, aux Jeux d’Anvers, par l’escrimeur belge Victor Boin. Le serment, rédigé par Pierre de Coubertin, était le suivant: «Nous jurons que nous nous présentons aux jeux Olympiques en concurrents loyaux, respectueux des règlements qui les régissent et désireux d’y participer dans un esprit chevaleresque, pour l’honneur de nos pays et pour la gloire du sport.»
Mais le texte du serment olympique n’est pas immuable. En 1964, le verbe «jurer», à connotation religieuse, fut remplacé par le verbe «promettre»; l’expression pour l’honneur de nos pays», très nationaliste, laissa la place à la formule «pour l’honneur de nos équipes».
Dans la version actuelle, adoptée en 1999, l’engagement pour un sport sans dopage est exigé par le serment: «Au nom de tous les concurrents, je promets que nous prendrons part à ces jeux Olympiques en respectant et suivant les règles qui les régissent, en nous engageant pour un sport sans dopage et sans drogues, dans un esprit de sportivité, pour la gloire du sport et l’honneur de nos équipes.»
©Pierre LAGRUE
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