Musicien italien
Lino Liviabella mérite mention au titre de l’olympisme inattendu, car il obtint, en 1936 à Berlin, une médaille d’argent, dans le cadre des «concours d’art et littérature» chers à Pierre de Coubertin, dans la catégorie «musique pour orchestre», pour son poème symphonique Il Vincitore (La Victoire), créé par l’Orchestre philharmonique de Berlin, dirigé par lui-même. Cette année-là, dans la catégorie «musique pour orchestre», la médaille d’or revint à l’Allemand Werner Egk, pour Olympische Festmusik. Lino Liviabella, pianiste de talent et compositeur reconnu, obtint d’autres récompenses, telles que le prix de la Terza Mostra Nazionale di Musica Contemporanea, avec la Sonata in un tempo per violino e pianoforte (1934), le prix Alice Lumbroso, pour l’opéra La Gondola (1937), le Premio San Remo (1940) ou le prix de Rome, pour sa cantate O Crux, ave! (1950).
©Pierre LAGRUE