Une justice impitoyable…
L’athlète américaine Marion Jones fut notamment la reine des Jeux Olympiques de Sydney, en 2000, où elle remporta 5 médailles (dont 3 en or). Le public, les médias, les dirigeants l’adulèrent et la firent star. Une consécration bien excessive, car des soupçons de dopage pesaient sur ses performances. En octobre 2007, Marion Jones avouera s’être dopée et rendra ses médailles. En outre, elle sera condamnée à 6 mois de prison ferme pour parjure. Là aussi, ne serions-nous pas dans l’excès: devait-elle être traitée comme une criminelle?
©Pierre LAGRUE